Pour réalisées les dentelles qu'elles viennent de France ou de l'étranger, on utilise le même matériel: épingles, piquages, fuseaux, métiers et schémas ( diagrammes ou lectures).
Les points de bases sont identiques " croiser et tordre " avec des appellations différentes selon les régions.
Les belges utilisent des couleurs, ce qui permet une meilleure compréhension du passage des fils, d'où plus de facilité pour travailler avec les diagrammes. Pour chaque couleurs correspond un point et ces couleurs sont universelles. Ils ont trouvés la meilleur façon de lire un schéma. Grace à eux nous pouvons réalisés des dentelles de tout pays si le diagramme est en couleur, Espagne, Pays bas, Allemagne, Angleterre, etc.
Pour la Valenciennes, nous n'utilisons pas les couleurs. Il faut " lire " sont dessin, voir où nous conduisent " les voyageurs" ou " meneurs", les "entrées" et les "sorties", les ajouts de fuseaux et les retraits.
Avant de commencer une nouvelle dentelle, je la déchiffre et je joue avec des couleurs pour suivre les fils. C'est un travail utile qui fait gagner du temps lors de la réalisations et qu'il ne faut pas négliger.
Ensuite pour faire les premiers point, il faut préparer le travail ( piquage du carton ) et bobiner ses fuseaux.
Généralement pour la Valenciennes on utilise du coton égyptien d'une grosseur de 120/2, 140/2, 160/2.
Dans ce type de dentelle, il ne faut pas avoir peur du nombre important de fuseaux. Par exemple, pour réaliser une dentelle de Valenciennes d'1 cm de large il faut environ 50 fuseaux ( 25 paires) alors que pour une dentelle Torchon avec le même nombre de fuseaux on réalise une bande d'environ 8 cm de large.
C'est un travail long et fastidieux d'où sont coût plus élevés.
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